Hogarth Craft Chocolate
On peut vous dire un secret ? On a un sacré faible pour Karl et Marina Hogarth, les fondateurs de Hogarth Chocolate. Peut-être est-ce le béret que Karl porte lors des festivals, ou le sourire si doux de Marina, à moins que le moule magnifique des délicieuses tablettes n’ait teinté notre jugement… Le fait est qu’on adore les créateurs de Hogarth Chocolate autant que leurs tablettes.
A l’origine, rien ne prédestine pourtant le couple à lancer sa chocolaterie. A l’âge de 15 ans, le Néo-Zélandais Karl se destine en effet à une carrière maritime : il travaille comme pêcheur avant de monter en grade pour devenir second officier d’un navire de transport de pétrole. C’est en visitant le Guatemala qu’il découvre les vraies saveurs du cacao dans une préparation artisanale. Avec sa texture rustique et sa riche saveur, elle ne ressemble en rien au chocolat tel qu’il le connait. Soudain conscient de l’océan séparant la concoction au cacao du chocolat industriel, il s’intéresse à la production de chocolat à petite échelle.
A Singapour, où Karl réside alors, il se procure l’équipement nécessaire pour réaliser du chocolat. Il retourne en Nouvelle Zélande avec son matériel et se met au travail. Les régulations néo-zélandaises l’empêchant de commercialiser ses produits maison, Karl et Marina prennent la décision de transformer cette nouvelle obsession en entreprise. Ils convertissent les locaux d’un ancien laboratoire en chocolaterie et lancent Hogarth Chocolate en 2014.
Pour Karl, la création de tablettes a été l’ancre de sa nouvelle vie loin des mers, un délicieux moyen d’être présent tous les jours pour ses enfants. Marina et lui travaillent ensemble, insufflant amour et soin dans les créations de leur petite entreprise. De l’emballage en relief inspiré par le monde du vin aux magnifiques vagues qui agrémentent les moules, chaque détail des tablettes Hogarth Chocolate a été pensé comme un voyage à la découverte des saveurs du cacao. Quant aux variétés, c’est simple, elles nous font toutes tourner la tête : la Gran Blanco nous tire une larme d’émotion, la Madagascar est une classique, tandis que la Gianduia, elle, plait même aux Italiens. On est sous le charme, on vous dit !